dimanche 23 décembre 2012

La France: une dictature fiscale?

Depuis l'arrivée des Socialistes au gouvernement, l’étau fiscal n'a cessé de se resserrer aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Alors que les Anglais annoncent une diminution de l'impôt sur les sociétés ET sur le revenu, la France va jusqu'à doubler l'impôt de certains (comme l'ISF ou l'impôt sur les revenus immobiliers des non-résidents). On entend parler tout les jours de telle ou telle personnalité qui a décidé de s'installer hors de France mais il est rare de voir la presse expliquer les raisons de ces départs. Partir est difficile et il faut vraiment être à bout pour quitter sa famille et parfois recommencer à zero.

Comme pour beaucoup de cabinets fiscaux, nos demandes de renseignement en provenance de France ont explosé ces derniers mois. Certains nous appellent en pleine panique. Il faut dire que l'avenir est sombre en France. Car le gouvernement dans une course idéologique suicidaire a décidé de faire payer les riches. Même un énarque de gauche sait que «trop d'impôt tue l'impôt» ou, comme le disent les fonctionnaires, que «le taux mange l'assiette» ou encore que «les hauts taux tues les totaux». Et pourtant au nom d'une idéologie en faillite, le gouvernement a préféré mettre en place une imposition telle que les plus fortunés et le créateurs de richesse se sentent obligés de partir.

Le problème est que la France n'a pas les moyens de voir partir ceux qui payent des impôts ou créent des emplois. La seule solution consiste à mettre en place une législation qui rende le départ difficile. C'est ce qu'avait commencé à faire le gouvernement précédent avec l'exit-tax qui impose celui que ose quitter le pays sur ses plus-values latentes. Cette idée va être étendue aux entreprises. Une autre idée qui fait son chemin est d'aller imposer l'exilé fiscal sur ses revenus à l'Etranger comme le font les Américains. Cette idée effraye tellement de Français que nombre d'entre eux ont déjà commencé à rendre leur passeports aux divers consulats de France à l'Etranger. Il est clair que de telles mesures sont inéluctables.

Aujourd'hui il est encore possible de partir si l'on refuse de continuer à subir la dictature fiscale qu'est devenue la France. Mais ce qui est encore possible aujourd'hui risque de ne plus l'être demain. On connait la suite de l'histoire pour avoir vu les conséquences d'une politique de redistribution devenue folle dans les pays de l'ex-bloc communiste. Il est encore temps de quitter la France avant que le gouvernement ne mette en place un Mur de Berlin fiscal, mais beaucoup ont déjà décidé d'agir et ont choisi l'exil fiscal. A Londres par exemple, il y a déjà plus de 2,500 enfants sur la liste d'attente des divers établissements qui enseignent en Français... et le nombre s’accroît tous les jours. Heureusement, un troisième collège est en construction et de nombreuses écoles bilingues ont été crées récemment pour compléter le dispositif.

Ceci étant, Londres est une très belle ville et si vous habitez dans le quartier de South Kensington (que l'on appelle ici Frog Valley) vous n'aurez même pas besoin d'apprendre l'Anglais!

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