jeudi 28 février 2013

Qui va-t-il rester en France?

Après le départ des entrepreneurs (alignement de l'imposition du capital et du travail), des investisseurs de capital risque (pour les mêmes raisons et parce que l'un ne va pas sans l'autre), des manageurs de haut niveau (imposition à 75%) et des grandes fortunes (doublement de l'ISF) c'est maintenant aux banquiers et à tous ceux qui ont une forte rémunération variable de penser au départ.

Alors que les statistiques américaines confirment une hausse des bonus de Wall Street de l’ordre de 8% par rapport à l’année passée, en Europe une étape décisive vient d’être franchie pour limiter les bonus. Le Parlement européen vient en effet après dix longs mois de débats de mettre un cap aux bonus. Le bonus ne pourra plus être plus élevé que la rémunération fixe (1:1) -- avec cependant la possibilité qu'il représente au maximum le double du fixe (1:2) à la condition d’un accord de la majorité qualifiée des actionnaires. Mais dans ce dernier cas 25% du bonus dans son ensemble devra être différé sur au moins 5 ans.


Certes Londres est aussi touchée mais le salaire fixe des professionnels en France est nettement plus faible que ce qui a cours dans les établissements anglo-saxons et le bonus peut représenter facilement 3 à 4 fois le montant du salaire fixe. Et dans le contexte actuel il est peu semblable que les entreprises Françaises augmentent les fixes de façon à compenser l’impact de ces nouvelles contraintes.

Bientôt il ne restera plus que le chômeurs et les fonctionnaires....

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